In Le Socle commun, promesse démocratique :
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Le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République réaffirme pleinement le rôle du socle commun comme élément constitutif de la scolarité, et nous nous en félicitons. C’est le résultat de l’action résolue de l’ensemble des organisations qui ont soutenu l’appel « Socle commun, promesse démocratique ».
Comme nous l’avons affirmé dans cet appel, nous serons, durant toute la durée du processus législatif et réglementaire, extrêmement vigilants pour que le nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture ne soit pas dénaturé ou vidé de son sens et de son ambition.
L’évaluation et la validation du socle doivent être inscrites dans la loi, et l’actuel diplôme du Brevet réorganisé en cohérence avec le socle. Le futur Conseil Supérieur des Programmes doit instaurer effectivement la prééminence du socle sur les programmes. Les équipes éducatives (conseils de cycles, d’école collège, conseil pédagogique…) doivent, dans chacun des cycles, pouvoir s’emparer de la mise en œuvre de ce socle commun.
Seule une formation exigeante et un accompagnement au plus près des équipes sur le terrain permettront une vraie transformation des pratiques pédagogiques intégrant réellement cette dynamique du socle commun.
C’est la rédaction des décrets qui concrétisera, ou pas, le socle commun. La bataille politique continue : les adversaires du socle commun continueront à défendre une école sélective et élitiste, sous couvert de tradition républicaine.
Convaincus de l’importance capitale du socle commun pour que l’école permette à chacun de construire son futur, nous nous engageons à poursuivre notre action commune pour porter nos propositions dans les débats et permettre que la « promesse démocratique du socle commun » soit effectivement tenue !
A propos Anthony Lozac’h
Prof d’Histoire-Géographie s’intéressant à la pédagogie et aux questions éducatives, militant syndical au Se-Unsa.