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Résumé
Parmi les élèves ayant fait leur première rentrée en classe de 6e en septembre 2011, 12,3 % accusent un retard scolaire d’au moins un an. La probabilité d’être en retard pour un élève varie fortement selon ses caractéristiques sociodémographiques (sexe, nationalité…) et celles de sa famille (profession des parents). Elle varie également sensiblement selon l’environnement géographique, à différentes échelles. Au sein des académies, des communes ou encore du voisinage très proche des enfants, les retards scolaires sont les plus fréquents dans les territoires marqués par la plus forte précarité économique et sociale des habitants. Le risque de retard scolaire est lié significativement aux caractéristiques du voisinage, au-delà des seules caractéristiques des élèves.
Sommaire
- Des retards scolaires plus fréquents pour les garçons, les élèves étrangers et les élèves de milieux défavorisés
- Les élèves résidant en ZUS sont près de deux fois plus souvent en retard que les autres
- Entre l’académie de Paris et les DOM, un écart du simple au double
- À un niveau géographique plus fin : de forts contrastes entre communes d’une même unité urbaine
- Caractéristiques sociales du voisinage et risque de retard scolaire sont liés
- Une relation individuelle et collective entre le milieu social et le retard scolaire