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"À partir de l’interrogation de 300 élus représentatifs des communes françaises, une évaluation du contrat enfance jeunesse (Cej), concrétisant localement la politique de la petite enfance de la branche Famille, a été conduite. Les résultats mettent en évidence l’intérêt des élus pour une politique adaptée aux besoins des parents actifs ayant de jeunes enfants et leur sentiment de répondre aux besoins des familles.
La plupart souhaitent s’impliquer davantage dans le futur dans des actions de développement, en quantité et en qualité, de l’accueil, individuel et collectif, des différences étant toutefois observées selon la taille des communes et leur niveau d’engagement. Le Cej étant considéré comme un élément déterminant de la politique petite enfance, les relations nouées avec les caisses d’Allocations familiales (Caf) sont satisfaisantes. Pour l’avenir, neuf communes sur dix souhaitent"
"Le partenariat avec la Caf doit permettre des actions concrètes
Le partenariat avec la Caf a vocation à être pérenne : en effet, la quasi-totalité des élus (91 %) souhaitent que la Caf les accompagne
à l’avenir dans la mise en oeuvre de leurs projets sur la petite enfance prioritairement, sur le plan financier (76 %), dans
un contexte tendu pour les communes. Mais le soutien technique est également fortement sollicité (60 %), de long terme ou
à l’occasion d‘actions plus ponctuelles, comme le diagnostic et l’analyse des besoins (37 %), l’aide à la définition d’un programme
d’action (28 %), ou encore le pilotage et la coordination (16 %).
Les intercommunalités sont encore plus demandeuses, avec98 % de souhait d’accompagnement de la Caf.
Invités à s’exprimer de façon libre sur les évolutions attendues des relations, certains élus reprennent les thématiques évoquées
ci-dessus : le maintien en l’état du partenariat (37 %), le soutien financier (25 %) ou l’accompagnement méthodologique (34 %) ;
mais d’autres sollicitent de véritables évolutions des partenariats.
Leurs demandes portent sur le mode de fonctionnement de la relation, avec une demande d’écoute accrue, de moindre lourdeur
administrative, de clarté renforcée. D’autres souhaits touchent au contenu du contrat lui-même, avec une meilleure adaptation
au territoire, un assouplissement des quotas, ou le financement d’actions précises, telles la formation ou la mutualisation "