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L’objet de ce document de référence est d’aider les enseignants, les leaders scolaires et les concepteurs de programmes d’études à comprendre le rôle des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’apprentissage, dans l’enseignement et dans l’évaluation en classe. Cet ouvrage révise l’ébauche du document rédigé en mai 2005 et intitulé Littératie avec les TIC : un modèle de mise en œuvre pour le Continuum de développement, ainsi que l’affiche accompagnatrice qui présente le continuum de développement et qui est conçue pour aider les enseignants et les élèves à reconnaître et à renforcer leur niveau de littératie avec les TIC.
Que produit ce système (données de l’Education Nationale sur 2008-2009) ? A dix-huit ans, 35 % des jeunes sont sortis avant la fin du lycée – 10% sans aucun diplôme (ni le brevet, ni le CAP ou le BEP, ni le bac ou équivalent), 8% avec seulement le brevet, les autres ont bifurqué vers une formation professionnelle courte.
65% des élèves réussissent le bac : 35 % un bac général, 16 % un bac technologique et 14 % un bac professionnel. Le bac S, qui demeure la voie royale, représente la moitié des effectifs du bac général, soit 17,5 % d’une classe d’âge. 15 % des bacheliers arrêtent là leurs études : en particulier les titulaires du bac pro (40 % d’entre eux arrêtent) ; mais cet arrêt concerne aussi environ 10 % des titulaires d’un bac technologique et moins de 5 % des titulaires d’un bac général.
Ainsi, la moitié d’une génération se dirige vers l’enseignement supérieur. 7 % de ces jeunes (soit 3,5 % d’élèves d’une génération), après examen de leur dossier, intègrent une CPGE. Le reste va vers les universités ou les formations techniques supérieures. Et après plusieurs années, 42 % d’une classe d’âge obtient un diplôme d’études supérieur.
Résumons. A 18-20 ans tous les jeunes sont dans une case, qui pour une large part, va déterminer leur chance d’insertion face au marché du travail, et plus généralement leur place dans la structure sociale. Une logique a bien fonctionné : le vivier de recrutement des élites du pays est établi. Une logique a mal fonctionné : le système n’a assuré un bon niveau de formation qu’à une partie de la jeunesse, laissant pas mal de « laissés-pour-compte », très largement issus des couches populaires.