PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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Les récents propos de Mgr Vingt-Trois dénonçant le « mariage pour tous » comme une  « supercherie » traduit une fois de plus -et c’est regrettable- le formidable décalage entre l’évolution de notre société et le caractère pour le moins réactionnaire, voire conservateur de l’Eglise.

Mais au-delà, ces déclarations et ces positionnements constituent en tant que tels  une entorse au principe même de laïcité.

Libre à l’Eglise d’édicter ses règles internes propres, pour autant qu’elle respecte la loi. Libre à elle d’accepter ou de refuser comme mariage telle ou telle forme de relation.

Mais dénoncer la possibilité pour deux personnes consentantes de s’unir sous l’égide de la République constitue un abus manifeste, comme était un abus manifeste en son temps le refus du PACS par cette même Eglise.

Alors comment ne pas déceler derrière cette nouvelle offensive une volonté de l’Eglise de s’immiscer dans le débat politique en s’en prenant à l’actuel gouvernement ?

Hypothèse confortée par les propos de Mgr Vingt-Trois à l’endroit du Ministre de l’Education nationale  Vincent Peillon au sujet des rythmes scolaires et du « droit aux enfants catholiques de disposer de temps convenable pour cette formation (religieuse) ».

Ce mauvais procès d’intentions ne résiste pas à la réalité des faits et des actes : respectueux de tous les élèves et soucieux de leur droit à la réussite en tout point de notre territoire, Vincent Peillon porte haut cette laïcité, fondement de notre Ecole républicaine.

Comme le dit notre Constitution, la France est une République démocratique, laïque et sociale : l’Eglise gagnerait à s’en souvenir.

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Categories: Laïcité

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