In Portail du Gouvernement – le 4 mars 2014 :
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Installé il y a un an, le comité interministériel de la jeunesse s’est réuni pour dresser un premier bilan de son action. Le travail collectif entrepris par l’ensemble des acteurs a permis la mise en œuvre de plus de la moitié des 47 mesures du plan Priorité jeunesse.
Un leitmotiv : agir ensemble pour la jeunesse
Ce deuxième comité interministériel de la jeunesse a été l’occasion de réaffirmer que les jeunes restent une priorité du Gouvernement. L’action transversale sera poursuivie : 24 ministères sont engagés dans le plan d’action comportant 47 mesures réparties en 13 grands chantiers. Ces mesures ont pour ambition d’agir à la fois pour la santé, le logement, les conditions de vie, la place des jeunes dans la société et dans la vie politique.
La mise en place d’un dialogue spécifique avec les jeunes dans le cadre du plan Priorité jeunesse a nécessité un temps d’appropriation et d’adaptation de la part des ministères concernés. Au terme de la première année, un dialogue régulier est instauré avec les organisations représentatives des jeunes, au premier rang desquelles le Forum français de la jeunesse.
27 mesures mises en œuvre…
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Sur les 47 mesures du plan Priorité jeunesse, 27 sont dès à présent mises en œuvre. Parmi elles, on compte les emplois d’avenir. Le premier objectif de 100 000 emplois d’avenir a été atteint. Le nouvel objectif est fixé à 150 000 pour 2014.
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La garantie jeunes, qui comporte un accompagnement intensif, des propositions adaptées de formation et d’emploi, ainsi qu’une garantie financière équivalente au RSA, a été expérimentée dans 10 territoires. Une deuxième vague sera lancée en octobre 2014 dans 20 territoires supplémentaires pour atteindre 30 000 bénéficiaires.
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Des stages mieux encadrés : la proposition de loi sur le développement et l’encadrement des stages contre les abus a été votée à l’Assemblée nationale le 25 février 2014. Le Gouvernement souhaite que ce texte puisse être mis en application dès la rentrée 2014. (Lire notre article : Stages étudiants, ce qui va changer)
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Les contrats de génération sont mis en place et connaissent une montée en charge progressive. Au 31 décembre 2013, 18 000 demandes d’aides ont été déposées.
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La création d’une garantie universelle couvrant l’ensemble des loyers dans le parc privé a été adoptée par le Parlement, dans le cadre de la loi Alur. Cette mesure entrera en vigueur au 1er janvier 2016. (Lire l’article : Ce que la loi Alur va changer)
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Parallèlement, une "caution locative étudiante", prenant en compte l’hébergement des jeunes en alternance, est également mise en place pour permettre aux jeunes étudiants les plus isolés de trouver un logement. Cette mesure concerne 2 000 étudiants en 2013 et pourrait en toucher 14 000 à 20 000 en 2014.
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La Stratégie nationale de santé, présentée en septembre 2013, comprendra des mesures spécifiques pour les jeunes. L’un des objectifs est de multiplier les centres de santé en université. Leur nombre passera de 14 à 30 en 2015. En termes d’accès aux soins, des avancées ont été réalisées pour permettre aux étudiants de bénéficier de la CMU C à titre individuel.
… et de nouveaux objectifs
Les jeunes, des citoyens acteurs
Le Gouvernement souhaite que la participation des jeunes à la construction de la société soit soutenue et renforcée afin de favoriser une meilleure prise en compte de leurs besoins, préoccupations et aspirations. L’enjeu est de renforcer leur participation à la vie démocratique et de leur donner une plus grande place dans l’espace public institutionnel.
Un travail est entamé notamment avec le Forum français de la jeunesse, qui regroupe 19 organisations gouvernées par des jeunes. Parmi les propositions, la possibilité d’inclure un délégué de la jeunesse issu des organisations de jeunes dans la délégation française pour l’Assemblée générale de l’Onu et la mise en place d’une clause d’impact jeunesse (accompagnant les nouveaux textes législatifs ou réglementaires). Sera également étudiée la suppression de l’autorisation parentale pour la création et l’administration d’une association par les mineurs et la possibilité de s’inscrire sur les listes électorales après le 31 décembre.
Pour en savoir plus : consulter le rapport du CIJ et l’étude sur l’état de la jeunesse ci-dessous