In Ressources Jeunesse – le 24 juin 2013 :
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Le mercredi 20 février 2013 s’est tenue à Choisy-le-Roi (Val de Marne) une rencontre sur le thème : "Familles migrantes, écoles, autres acteurs éducatifs : Comment faire évoluer les représentations mutuelles ?" Organisée par la fédération des centres sociaux du Val de Marne, cette journée était destinée à répondre à la question :
« Comment faire pour que les enfants et les jeunes « venus d’ailleurs » puissent dans les meilleures conditions trouver leur place dans la société d’accueil et s’inscrire dans un parcours éducatif visant à leur réussite ? »
Compte rendu de cette journée :
http://adli94.files.wordpress.com/2013/06/synthc3a8se-c3a9cole-familles-20-02-13.pdf
Extrait de la synthèse de la journée par Bernard Bier (sociologue) :
« On pourrait, me semble-t-il, caractériser nos échanges en ateliers par cinq termes :
L’enfant/le jeune : c’est lui qui est au centre des préoccupations, qu’il va falloir aider à grandir, dont on va faciliter le parcours et les apprentissages…
Le territoire : il ne s’agit pas simplement de l’école, qui n’est certes pas ignorée, puisque c’est le lieu autour duquel se mènent les expériences rapportées, parce que c’est le lieu incontournable des apprentissages de la langue et de l’entrée dans une culture commune, mais l’ensemble du territoire avec ses acteurs professionnels et bénévoles, ses lieux-ressources…
La bienveillance : condition d’une intégration réussie au monde scolaire comme à la société d’accueil, elle appelle la prise en compte de l’enfant dans sa globalité et la reconnaissance de ses savoirs et compétences comme de ceux de sa famille…
Les processus : contrairement aux procédures (les dispositifs), apanage des institutions, modus operandi des politiques publiques, qui ont leurs propres logiques et temporalités, les processus renvoient à la complexité des dynamiques éducatives, s’inscrivent dans des temporalités hétérogènes, mobilisent aussi de l’informel (on a beaucoup parlé de « réseau », de « capillarité »)…
Le pragmatisme : loin de tout a priori « idéologique » ou de la référence à des « recettes » reproductibles à l’identique, les participants ont insisté sur la nécessité de la souplesse, de la capacité à entendre les demandes, de saisir les opportunités… »