La dynamique Espoir banlieues :
rupture dans la méthode
et évaluation des résultats
Depuis 18 mois, le Gouvernement a mis en place une nouvelle politique de la ville, qui
rompt avec la logique curative de plan et impulse une logique de dynamique. Car les quartiers
et banlieues en difficulté ne sont pas malades ! Ils ont seulement besoin d’être réinvestis par
une volonté politique forte et une mobilisation conjointe de tous les acteurs : l’état, les
collectivités locales, les associations, les entreprises et les habitants eux-mêmes.
Ils ont besoin d’une politique réactive et créative, d’une politique sur mesure qui répond aux
exigences des territoires et qui s’inscrit dans une culture du résultat. Cette dynamique initiée
par Fadela Amara, secrétaire d’état chargée de la Politique de la ville, c’est la « dynamique
Espoir banlieues ».
Elle est portée par la volonté politique sans faille du président de la République,
Nicolas Sarkozy, et du Premier ministre, François Fillon, d’opérer un retour de la République
dans ces quartiers. Une volonté de réduire les écarts qui demeurent encore criants entre
les territoires, et de promouvoir l’égalité des chances et la diversité sociale, afin de faire
des quartiers populaires le vivier des compétences et des élites de la France de demain.
Une mobilisation de l’ensemble du Gouvernement pour un retour
du droit commun
Cette volonté se concrétise par une mobilisation sans précédent de l’état à travers un plan
d’action triennal de chaque ministère. Le 8 février 2008, le président de la République
a explicitement annoncé : « Je demande donc, aujourd’hui, aux ministres responsables de
politiques touchant la vie des habitants des quartiers de me présenter, chacun, un programme
sur trois ans de mobilisation de leurs services sur les quartiers qui sont vraiment en difficulté.
Chacun devra présenter des objectifs ambitieux de réduction des écarts entre ces quartiers
et l’ensemble du territoire ».
L’objectif est un retour du « droit commun » et un rétablissement de « l’égalité républicaine »
pour que les habitants de ces quartiers aient le droit comme les autres à un cadre de vie
tranquille et de qualité, Ã un logement décent, Ã la mobilité, Ã l’excellence scolaire, au marché
du travail et à la remise en service de l’ascenseur social républicain.
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