In AMF – le 20 novembre 2013 :
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Près de 4 000 communes, soit 17% des municipalités scolarisant 22% des élèves du public, ont choisi d’adopter, dès septembre 2013, les nouveaux rythmes scolaires. Cette réforme suscite chez les maires, comme auprès des enseignants et des parents, de nombreuses réactions : inquiétudes ou interrogations tout autant que satisfaction et intérêt.
Afin de mieux connaître les modalités de mise en oeuvre de cette réforme et d‘en apprécier les effets concrets, l’Association des maires de France a adressé une large enquête aux 4 000 communes pionnières, dont les noms nous ont été communiqués par les associations départementales de maires. Le questionnaire portait sur l’organisation de la semaine scolaire, les projets éducatifs territoriaux (PEDT), les intervenants locaux, les types d’activités retenues, les fréquentations, les coûts.
Il comportait également des questions permettant d’apprécier les difficultés de mise en oeuvre comme les satisfactions, et invitait les maires, par une question ouverte, à faire part de leurs observations et propositions.
Cette enquête à laquelle, quelle que soit la strate démographique, plus de 25% des communes ont déjà répondu permet de tirer un premier bilan de la réforme afin d’éclairer les maires appelés à l’appliquer en 2014.
Méthodologie
L’enquête a été menée auprès des communes de France ayant décidé d’adopter la réforme des rythmes scolaires dès 2013, soit 3 852 communes. Un questionnaire à compléter en ligne leur a été adressé, avec une majorité de questions fermées et une question finale ouverte. Plus de 1 100 réponses sont parvenues à l’AMF et ont été analysées, après vérification de leur représentativité démographique par rapport à l’échantillon de communes interrogées. Les résultats ont été calculés de façon globale et par strates de population : moins de 2 000 habitants, entre 2 001 et 10 000 habitants, entre 10 001 et 30 000 habitants et plus de 30 000 habitants.