In « Création et société numérique » La revue du Cube :
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L’empathie semble bien placée pour devenir le dernier concept à la mode. Mais pourquoi tant d’engouements ? Parce que nous avons tous envie d’y croire ! Et pour rendre l’empathie encore plus désirable, certains auteurs, comme Jeremy Rifkin, n’hésitent pas à la caricaturer et à la présenter comme une formidable force altruiste. Pourtant, les diverses recherches menées actuellement en neuro physiologie sont formelles : si l’empathie est bien la capacité de percevoir les états mentaux de l’autre, elle n’est pas la tendance à s’en préoccuper. Telle est la première mystification qu’entretient l’ouvrage de Jeremy Rifkin. La seconde est de nous faire croire que les technologies numériques augmenteraient les capacités empathiques de l’humanité. Pour comprendre ces deux mystifications, commençons par définir l’empathie.
1. Les trois étages de l’empathie (figure 1)
Tout d’abord, l’empathie n’est ni la sympathie, ni la compassion ni l’identification. Dans la sympathie, on partage en effet non seulement les mêmes émotions, mais aussi les valeurs, les objectifs et les idéaux de l’autre. C’est ce que signifie le mot « sympathisant ». La compassion, elle, met l’accent sur la souffrance. Elle est inséparable de l’idée d’une victime et du fait de prendre sa défense contre une force hostile, voire une agression humaine. Son principal danger est qu’elle fait peu de place à la réciprocité, et s’accompagne même parfois d’un sentiment de supériorité. Enfin, l’identification n’est que le premier degré de l’empathie, qui en comporte trois.
L’empathie peut en effet être représentée sous la forme d’une pyramide constituée de trois étages superposés, correspondant à des relations de plus en plus riches, partagées avec un nombre de plus en plus réduit de gens (Tisseron S., 2010).
Le premier de ces étages est l’empathie directe (ou unilatérale). Elle correspond à ce qu’on appelle plus couramment identification. On pourrait aussi l’appeler « identifiction », dans la mesure où personne ne peut vraiment se mettre à la place d’autrui. On peut donc la définir plutôt comme la capacité de changer de point de vue sans s’y perdre. Ses bases sont neurophysiologiques et elle est toujours assurée, sauf difficultés liées à l’existence de troubles envahissants du développement (autisme). Elle a deux composantes car elle consiste à la fois à comprendre le point de vue de l’autre (c’est l’empathie cognitive) et ce qu’il ressent (c’est l’empathie émotionnelle). L’empathie apparaît chez le bébé dès la deuxième année, aussitôt qu’il est capable de faire la distinction entre l’autre et lui. Certains auteurs placent cette distinction vers le premier mois (Stern D., 1989). Les animaux aussi en sont capables (De Waal F.), mais l’être humain se caractérise par une exceptionnelle capacité de faire servir ses capacités d’empathie à ses intérêts personnels. La compréhension émotionnelle et cognitive qu’il a de l’autre est alors utilisée pour le manipuler, voire l’éliminer.
Le second étage de l’empathie est l’empathie réciproque. C’est le fait de traiter autrui comme soi. A la différence de l’empathie directe, ses bases sont éthiques. Elle fonde la réciprocité. Non seulement je m’identifie à l’autre, mais je lui accorde le droit de s’identifier à moi, autrement dit de se mettre à ma place et, ainsi, d’avoir accès à ma réalité psychique, de comprendre ce que je comprends et de ressentir ce que je ressens. Elle concerne la qualité émotionnelle de la relation. Nous percevons les autres hommes comme pourvus de sensibilité au même titre que nous et non pas comme de simples choses. Toute relation qui implique cette dimension de la reconnaissance « ne construit pas fictivement son objet, mais le saisit dans tous les aspects de sa particularité concrète » (Honneth A. 1998). Cette reconnaissance mutuelle a trois facettes : reconnaître à l’autre la possibilité de s’estimer lui-même comme je le fais pour moi (c’est la composante du narcissisme) ; lui reconnaître la possibilité d’aimer et d’être aimé (c’est la composante des relations d’objet) ; lui reconnaître la qualité de sujet du droit (c’est la composante de la relation au groupe). Le regard et les échanges mimiques et gestuels y jouent un rôle essentiel.
Enfin, le troisième étage de l’empathie est l’intersubjectivité. Elle consiste à reconnaître à l’autre la possibilité de m’éclairer sur des aspects de moi-même que j’ignore. C’est ce que je nomme l’« empathie extimisante », pour la rapprocher de la notion d’extimité (Tisseron, 2001). Celle ci, rappelons-le, consiste à proposer à un public plus ou moins large certains fragments de soi jusque là protégés du regard d’autrui (et donc gardés intimes) pour en faire reconnaître la valeur et les valider. Ce désir de validation par le regard d’autrui trouve son origine au début de la vie lorsque le bébé cherche une approbation de lui même dans les yeux de sa mère. Il nous accompagne ensuite tout au long de la vie, et il trouve aujourd’hui dans les nouvelles technologies un support privilégié d’expression et de mise en scène (Tisseron S., 2008). Dans tous les cas, il suppose que je reconnaisse à autrui le pouvoir de m’informer utilement sur des aspects de moi-même encore inconnus de moi. Il ne s’agit plus seulement de s’identifier à l’autre, ni même de reconnaître à l’autre la capacité de s’identifier à soi en acceptant de lui ouvrir ses territoires intérieurs, mais de se découvrir à travers lui différent de ce que l’on croyait être et de se laisser transformer par cette découverte.
L’empathie est donc bien plus qu’un partage des vécus. La façon dont chacun éprouve ce que l’autre ressent n’en constitue que le premier étage. Dans sa forme complète, elle fait intervenir non seulement les sentiments éprouvés « pour » l’autre et « avec » lui, mais aussi la conviction partagée d’une complémentarité. L’empathie complète est autant intimité que réserve, abandon que discrétion.
2. Les menaces sur l’empathie
Quand on passe de l’empathie directe à l’empathie réciproque, puis à l’empathie extimisante, la qualité de la relation augmente, mais le nombre d’interlocuteurs se réduit. Il serait évidemment souhaitable que nous puissions établir cette forme de relation avec le plus grand nombre possible d’interlocuteurs, mais de puissants facteurs s’y opposent, liés à la fois aux conditions de développement du nouveau né, à l’histoire de chacun, et aux conditions sociales.
2.1. Les conditions du développement précoce
L’aptitude de l’être humain à une empathie complexe et sa capacité à s’en affranchir ont une seule et même cause. Il s’agit de l’exceptionnelle prématurité du bébé humain et de la longue dépendance qui en résulte. Son assujettissement à la personne qui le materne lui apprend à se rendre particulièrement réceptifs aux états émotionnels d’autrui, mais en même temps, il développe l’inquiétude d’être contrôlé et manipulé par les émotions des autres. En pratique, à chaque fois que l’angoisse d’intrusion liée aux expériences précoces de la petite enfance est réactivée, la résonance émotionnelle qui permet d’éprouver les émotions d’autrui est suspendue. L’empathie relationnelle est du même coup retirée. Mais parallèlement, toutes les ressources de l’empathie cognitive sont mobilisées pour échapper au danger d’une manipulation par autrui et tenter de le contrôler.
2.2. L’histoire personnelle de chacun
Le fait qu’un enfant bascule plutôt du coté de l’empathie ou de l’emprise est d’abord lié à la possibilité qu’il a eue de vivre l’illusion de toute puissance et d’y renoncer, en limitant notamment son emprise à son territoire d’intimité. Si le jeune enfant se voit reconnaître très tôt son intimité et ses goûts, il aura moins l’angoisse d’être manipulé. A l’inverse, plus il est victime de tentatives de contrôle de la part de son entourage et plus il risque de développer plus tard l’angoisse d’être manipulé, et le désir de manipuler autrui pour s’en protéger.
Figure 1 : Les 3 étages de l’empathie
2.3. L’organisation sociale
L’organisation de la vie sociale joue aussi un rôle essentiel dans la capacité de rendre disponible à l’empathie car l’histoire de chacun entre en résonance avec elle. Tout ce qui accroît l’insécurité favorise la tendance à réduire sa capacité d’empathie à ceux qui sont le plus proche de nous ou paraissent le plus nous ressembler. C’est pourquoi il faut veiller à éviter tout ce qui nous amène à considérer nos semblables comme des gens qui n’auraient pas de point commun avec nous. En ce sens, les procédures d’évaluations sont extrêmement préoccupantes. Dès qu’on évalue quelqu’un, on est dans le camp des évaluateurs tandis que l’autre est dans le camp des évalués, ce qui ruine l’empathie. La grande menace, c’est la conjonction d’une insécurité psychologique enracinée dans la psyché de certains individus avec un pouvoir politique et social qui joue sur elle pour pointer un adversaire.
3. Le pouvoir ambigu des TIC
Après le fait de nous présenter l’empathie comme une force naturellement altruiste, Jeremy Rifkin nous incite à croire que les technologies numériques augmenteraient tout aussi naturellement les capacités empathiques de l’humanité. En réalité, ces technologies sont mobilisées autant au service du lien que de la fuite, entre link et leak, et elles peuvent servir au meilleur comme au pire. Là encore, Jeremy Rifkin ne voit que la moitié du problème. Ces technologies peuvent stimuler la communication et l’empathie, c’est vrai, mais aussi provoquer un retrait émotionnel et favoriser la manipulation et le désir d’emprise. Donnons-en rapidement quelques exemples.
3.1. Le risque de la surexcitation empathique
L’omniprésence des médias a pour conséquence que des informations nous parviennent en permanence du monde entier, de telle façon que nous sommes sans cesse invités à éprouver de l’empathie pour les victimes. Or l’empathie n’a pas qu’une dimension affective qui consiste à nous rendre sensible à la souffrance d’autrui, elle a aussi une dimension cognitive qui consiste à comprendre et une dimension comportementale qui consiste à agir pour transformer la situation. Or nous avons en général de grandes difficultés à comprendre les enjeux des situations qui nous arrivent (rappelons nous l’accident de la centrale nucléaire japonaise et l’affaire DSK) et nous ne pouvons en plus rien faire par rapport à elles. C’est pourquoi les émotions qui nous envahissent et nous sidèrent finissent par épuiser notre affectivité et par émousser notre réactivité. Pour nous protéger, nous nous installons dans un état de retrait émotionnel qui est justement le contraire de l’empathie.
3.2. Le stress des nouvelles technologies
La vie quotidienne exerce sur chacun d’entre nous une pression de plus en plus forte : répondre aux courriels comme à la sonnerie de nos téléphones portables, essayer tous les nouveaux produits et tous les nouveaux logiciels que notre fournisseur d’accès sur Internet et en téléphonie mobile nous promet, répondre à nos nouveaux amis sur Facebook, entretenir une vie sociale sur Twitter, etc. Une grande partie de nos jours et de nos nuits se trouve placée sous le signe de l’urgence, et il est souvent difficile, dans ces conditions-là, de rester empathiques vis-à-vis de ceux qui sont physiquement proches de nous.
3.3. La tentation de la surveillance réciproque
La vidéo surveillance se généralise et semble banaliser les procédures de surveillance entre conjoints, parents et enfants, patrons et employés… C’est la généralisation de la surveillance réciproque (Tisseron S., 2001). Mais qui surveille peut craindre d’être surveillé. C’est pourquoi les nouvelles technologies, souvent désirées pour se sentir plus « tranquille », risquent de creuser une insécurité toujours plus grande. Le danger est que personne ne fasse plus confiance à personne et que personne ne soit non plus jamais rassuré des preuves qu’il obtient. Cette nouvelle philosophie risque d’avoir des conséquences dramatiques sur la communication, et donc sur l’empathie.
3.4. Les réseaux sociaux et sites de rencontre
Celui qui veut rencontrer l’âme sœur sur Internet doit d’abord s’observer lui-même pour créer son « profil ». Puis le logiciel vous dit quand vous pouvez vous engager en vous informant, en même temps que votre partenaire potentiel, du pourcentage de chances que vous avez de constituer un couple « réussi ». Comment l’âme esseulée qui cherche partenaire stable, là-bas, quelque part sur la toile, pourrait-elle résister à pareil pronostic ? Mais quelle place pour l’empathie ? Tous les espaces dans lesquels les internautes sont invités à construire leurs pages personnelles avant d’interagir les invitent à considérer leurs propres émotions comme des choses et par extension celles des autres internautes. Sans parler de la façon dont les nouveaux réseaux sociaux sont aujourd’hui des espaces de falsification d’identité, de propagation de fausses nouvelles et même de cyber harcèlement, qui touche 10% des collégiens.
4. Apprendre l’empathie
Ceux qui prétendent que nous entrerions dans l’empathie confondent donc le mot et la chose. Pendant longtemps, c’est vrai, le mot d’empathie n’existait pas, mais l’empathie existait bien, comme elle existe d’ailleurs chez les animaux, car sinon, l’espèce humaine aurait rapidement disparu ! C’est pourquoi ce serait une erreur grave de croire qu’elle apparaîtrait au moment où le mot commence à être utilisé, dans le courant du XVIIIé siècle. Et c’est même le contraire qu’on pourrait envisager : le mot serait apparu au moment où la chose disparaissait. Dans les cultures traditionnelles, en effet, la famille, et ces formes de familles élargies que sont les clans, n’abandonnent jamais les individus qui les constituent. Quiconque respecte les règles du clan est assuré d’y rester intégré et soutenu. Or c’est ce contrat tacite que la révolution industrielle a brisé, en jetant sur les routes, puis dans l’anonymat des villes, un grand nombre de paysans ruinés par l’essor du capitalisme, assurant du même coup le succès des mouvements mafieux qui prétendent placer cette solidarité clanique avant toute autre considération. Les romans de Balzac et de Zola nous racontent ce passage d’un monde où la solidarité n’était pas un vain mot à un autre qu’une certaine lecture de Darwin a légitimé comme celui de la lutte de chacun contre tous. Le mot d’empathie, crée par un mouvement romantique dont on sait par ailleurs le goût pour la nostalgie, pourrait bien avoir eu pour but de nommer, pour tenter de le réactiver, ce que certains intellectuels de l’époque imaginaient avoir été l’âge d’or de l’humanité. Tentation dont témoigne notamment le « bon sauvage » de Rousseau et son état d’harmonie supposée avec les autres et le monde.
Aujourd’hui, la révolution numérique et la montée des pays émergents créent une crise semblable à celle de la révolution industrielle. Le pacte de stabilité patiemment mis en place entre le milieu du XIX e siècle et le milieu du XXè est rompu. Le mouvement de décomposition familiale lié aux unions provisoires et aux divorces de plus en plus nombreux conduit à l’isolement un nombre croissant de gens, tandis que la précarité économique n’épargne plus personne, et que des retraites patiemment constituées partent en fumée. Il ne reste plus à chacun qu’à croire qu’un fil invisible le réunit à ses semblables de telle façon qu’il trouvera toujours quelqu’un pour lui venir en aide. Bref, il ne reste plus qu’à faire confiance à l’empathie, et à m’imaginer pouvoir bénéficier de la sollicitude humaine pour la seule raison que je suis un homme parmi les hommes. C’est bien entendu une illusion, mais nous voyons combien elle est de plus en plus nécessaire. Et c’est là que Jeremy Rifkin nous mystifie : le mot d’empathie a une histoire dont il nous parle fort bien, mais il a aussi une utilité dont il ne nous dit rien ! Or c’est cette utilité psychique, et aussi politique, qui explique aujourd’hui que le mot flambe. Pour atténuer notre inquiétude de nous sentir entrer dans un monde de plus en plus dérégulé.
La vérité est qu’il n’y a pas plus d’empathie aujourd’hui que par le passé, ou plutôt, que rien ne nous permet de l’affirmer. En revanche, nous savons bien mieux qu’hier à quoi mène son défaut : les grands massacres du XXè siècle sont là pour nous le rappeler. Mais nous savons aujourd’hui qu’elle peut s’apprendre, notamment par le jeu qui invite à se mettre à la place de l’autre (Tisseron S., 2010). C’est pourquoi nous serions impardonnables de ne pas nous préoccuper de la développer, et cela dès le plus jeune âge.
Pour y parvenir, nous avons mis au point, puis expérimenté avec succès2, un protocole de jeu de rôle susceptible d’être pratiqué par les enseignants des classes maternelles après une formation de trois journées réparties sur l’année. Nous avons appelé ce protocole le Jeu des Trois Figures par allusion aux trois personnages présents dans la plupart des histoires regardées et racontées par les enfants : l’agresseur, la victime et le redresseur de torts.
Il peut être utilisé par des éducateurs de jeunes enfants et a également été utilisé avec succès dans des classes de CP. Mais c’est en classe maternelle que ce jeu a le plus de sens. Il remplit en effet cinq des six objectifs que les programmes français fixent à l’ecole maternelle : s’approprier le langage, apprendre les règles de la socialisation et du bien vivre ensemble, agir et s’exprimer avec son corps, mettre en œuvre l’imagination, et valoriser la référence à l’écrit. Sa pratique montre en outre qu’il facilite l’apprentissage de la langue française chez les élèves non francophones.
En plus, il remplit trois fonctions qu’aucune activité ne remplit aujourd’hui en classe maternelle : * il constitue une forme de prééducation aux images en permettant aux enfants de prendre plus de recul par rapport à celles qu’ils voient, notamment à la télévision ; il apprend le « faire semblant » et incite les enfants à « imiter pour de faux » dans leurs jeux plutôt que « pour de vrai » (ils passent ainsi des représentations de premier ordre, fournies par les organes des sens, aux représentations de second ordre) ; enfin– et c’est la raison principale pour laquelle nous encourageons sa mise en place – il invite les enfants à s’imaginer dans chacune des postures d’une situation agressive et réduit la tentation de la violence en encourageant la capacité d’empathie.
Le Jeu des Trois Figures y parvient en encourageant tous les enfants à résoudre leurs conflits de façon non violente, et en essayant de greffer cette capacité chez ceux qui en sont dépourvus. Et cela sans stigmatiser aucun enfant. Les résultats sur les Académies où il a été mis en place sont très prometteurs3. C’est pourquoi il doit être partout développé, car les nouvelles technologies sont porteuses d’autant de menaces que de promesses : il ne suffit pas d’être interconnectés pour être empathique, et c’est même parfois le contraire qui se produit…
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2 En 2007 et 2008, grâce à la Fondation de France (résultats complets de la recherche sur http://www.yapaka.be, également publiés dans Devenir, 22, 1, 2010)
3 Un manuel pratique explique cette démarche: Tisseron S. (2011) Le Jeu des Trois Figures en classes maternelles, Paris: Fabert (téléchargeable sur http://www.yapaka.be). Il existe également un film : La prévention de la violence a l’école maternelle, documentaire de Philippe Meirieu -26 min http://www.capcanal.com/capcanal/sections/fr/videos/cap_infos_primaire/maternelle/violence_maternelle
Bibliographie
Berthoz A., Jorland G., (2004). L’Empathie, Paris, Odile Jacob.
De Waal F. (2010). L’âge de l’empathie. Leçons de la nature pour une société solidaire, Paris, Les liens qui libèrent, p. 105.
Honneth A. La réification, (2005). Petit traité de théorie critique, Paris : Gallimard, 2007.
Lipps T., (1903). Aesthetic, Psychologie des Schônen und der Kunst, Leipzig.
Rifkin J., 2011, Une nouvelle conscience pour un monde en crise, vers une civilisation de l’empathie, Paris : Les Liens qui libèrent Ed.
Rizzolatti G., (2007). Les neurones miroirs, avec la collaboration Corrado Sinigaglia, traduit de l’italien par Marilène Raiola, Paris, Odile Jacob.
Stern D., (1989). Le Monde interpersonnel du nourrisson. Paris : PUF.
Tisseron S., (2001). L’intimité surexposée. Paris : Hachette, 2002.
Tisseron S., (2008). Virtuel, mon amour : penser, aimer et souffrir à l’ère des nouvelles technologies, Paris : Albin Michel
Tisseron S., (2010). L’Empathie, au cœur du jeu social. Paris: Albin Michel.