Les 30 et 31 mars dernier, les 3èmes Assises Nationales de la Protection de l’Enfance, à Lyon, ont rassemblé plus de 1500 professionnels du secteur. Au programme de ce rendez-vous unique en France, la crise économique et sociale, la loi du 5 mars 2007, et des propositions concrètes pour améliorer un dispositif qui aura, plus que jamais, une place primordiale dans les années à venir. Retour sur les temps forts de ces Assises, véritable évènement qui a permis de dégager 15 propositions pour renforcer la performance de nos réponses.
Le rendez-vous était donnée…il fut honoré! Les 2èmes Assises Nationales de la Protection de l’Enfance, organisées à Paris après le vote de la loi du 5 mars 207, s’étaient achevées sur la promesse de se rencontrer à nouveau pour faire un premier bilan de cette avancée législative. Promesse tenue.
Deux ans plus tard, les 3èmes Assises, organisées les 30 et 31 mars, à Lyon, sont revenues sur cette loi portant réforme de la protection de l’enfance. Fruits d’un solide partenariat entre le Journal de l’action sociale et le conseil général du Rhône, ces trois demi-journées de travail ont également permis de mener une réflexion globale sur la lace de la protection de l’enfance dans une société secouée par la plus importante crise économique et sociale de ce siècle. Une réflexion à la fois politique, sociale et philosophique, menée conjointement par les participants et les organisateurs, qui a accouché de 15 proposions concrètes pour améliorer la protection de l’enfance.
Il faut dire que les pourvoyeurs d’idées n’ont pas manqué. Plus de 1500 personnes, venus de 95 départements, se sont rendues au Centre des congrès de Lyon: deux tiers des participants étaient issus des conseils généraux et 25% d’associations et de fondations spécialisées dans la protection de l’enfance. Les travailleurs sociaux, les cadres de l’aide sociale à l’enfance, les professionnels de la justice des mineurs, les psychologues, ou encore les professionnels su soin, ont eux aussi répondu présents. Menées tambour battant, ces trois demi-journées ont été émaillées de moments conviviaux destinés à « réseauter » et, à mi-parcours, d’un émouvant concert de gospel donné par une dizaine d’adolescents de la Fondation d’Auteuil. Mais aussi de six ateliers de travail studieux, et de trois tables rondes qui ont réuni par moins d’une vingtaine d’éminents spécialistes du secteur.
« L’intelligence doit vivifier l’action; sans elle, l’action est vaine. Mais sans l’action, comme l’intelligence est stérile! » Roger Marin du Gard.