In C’est classe – le 7 juilet 2014 :
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Faut-il ouvrir les portes des écoles aux entreprises ? Si oui, dans quel cadre et à quelles conditions ? Faut-il laisser les patrons venir prêcher pour leur chapelle, c’est-à-dire pour le libre marché, dans un lieu où l’on est censé former les esprits loin de toute idéologie ? Les rapports entre l’école et l’entreprise, qui ont bien évolué ces dernières années , continuent de susciter des débats passionnés. A sa façon modeste, ce blog va y contribuer. En publiant la lettre d’un enseignant impliqué sur ce sujet.
Professeur de lettres, Sébastien Marguet répond à un article paru dans Libé le 21 juin 2014. Sous la forme d’un reportage, après l’avoir suivi une année, je relate le dispositif proposé par l’association Entreprise et Progrès à une classe de troisième ayant choisi l’option Découverte professionnelle (appelée DP3), au collège Louise Michel de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) . Des séances mensuelles, animées par deux anciens chefs d’entreprise ou patrons, pour apprendre aux élèves à monter leur propre projet. Sébastien Marguet, qui a depuis quitté ce collège, était l’un des deux professeurs suivant le dispositif.
A l’heure où s’ouvre la Grande Conférence Sociale 2014, le débat autour du lien école-entreprise prend, en plus, une certaine actualité. Cette année pour la première fois, l’Education nationale y participe. Ce mardi 8 juillet au matin, le ministre Benoît Hamon co-préside avec Najat Vallaud-Belkacem, ministre de la Jeunesse entre autres, une table ronde sur le lien formation-emploi, avec un focus sur l’apprentissage que le gouvernement voudrait relancer mais qui est en perte de vitesse. […]