Ces Rencontres, organisées depuis 1998 à Rennes, avec la Ligue de l’enseignement, ont porté cette année, les 6 et 7 avril, sur une réflexion globale pour une éducation tout au long de la vie. Pour Daniel Delaveau, maire de Rennes, président de la communauté d’agglomération Rennes Métropole, l’enjeu est de construire une citoyenneté, notamment grâce à l’institution scolaire, qui soit au coeur des dimensions civique, personnelle et professionnelle. Et ce sont les collectivités qui concentrent les moyens pour rendre le territoire “apprenant“. A cette fin, les approches de pluridisciplinarité, transversalité et de partenariats doivent s’accompagner d’une reconnaissance des acteurs.
Le conseil régional, partie prenante de ces parcours, insiste sur l’orientation, la sécurisation des parcours et leur fluidité. En effet, les initiatives impulsées à partir des territoires conditionnent la réussite des individus. C’est la gouvernance des différentes politiques publiques qui est interrogée. Une approche décentralisée reste nécessaire malgré la recentralisation à l’oeuvre.
Constats : un système actuel limité et à revisiter
L’Etat a du mal à partager les responsabilités, mais tous les acteurs ont aussi une large part dans la réussite des parcours (monde économique, associations, syndicats, familles, etc.). Il ne faut pas dissocier la question de la personne, du citoyen et du professionnel. Aujourd’hui on assiste à une prise de conscience que les vies linéaires, les carrières professionnelles dans une seule entreprise et axée sur un seul thème, n’ont plus cours. Il importe de réfléchir à une éducation et une formation initiales qui soient conçues comme un socle de départ. Comment privilégier la notion de parcours ? Comment définir et mettre en oeuvre des processus de reconnaissance des connaissances et des compétences de tous ?
De quels savoirs les jeunes ont-ils besoin ? La lecture : rapide, d’images, en hypertexte ; la problématisation et le tri des informations ; savoir compter, mais en interrogeant les mathématiques ; savoir écrire, mais surtout redonner le désir d’apprendre et “apprendre à apprendre”. Pour cela on peut imaginer des savoirs transversaux, qui permettront d’étudier les changements, de comprendre l’aléatoire, la complexité, l’incertain, la personne…
De quels savoirs les jeunes ont-ils besoin ? La lecture : rapide, d’images, en hypertexte ; la problématisation et le tri des informations ; savoir compter, mais en interrogeant les mathématiques ; savoir écrire, mais surtout redonner le désir d’apprendre et “apprendre à apprendre”. Pour cela on peut imaginer des savoirs transversaux, qui permettront d’étudier les changements, de comprendre l’aléatoire, la complexité, l’incertain, la personne…
Divers ateliers se sont tenus autour des questions de l’éducation formelle et informelle, des enjeux d’insertion professionnelle et citoyenne grâce à la formation initiale et continue, des choix personnels à effectuer tout au long de la vie pour gérer les ruptures et changements, de l’évaluation des compétences, de l’organisation des acteurs éducatifs locaux pour faciliter l’accès de tous aux ressources locales.
Categories: Généralités et ARF