In Se-Unsa – le 3 juin 2013 :
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Il est désormais urgent de répondre à la difficile situation des directeurs d’école. Le SE-Unsa vient donc de déposer une alerte sociale. Cette démarche nationale sera déclinée dans chaque département.
Il y a déjà un an, une enquête lancée par le SE-Unsa avait montré que leur malaise avait viré à la souffrance au travail
http://www.se-unsa.org/UserFiles/File/dossier_presse_DUER.pdf
Cette situation continue pourtant de s’aggraver. Aux tâches et missions qui ne cessent de croître et de se complexifier, s’ajoute désormais l’organisation de la semaine de quatre jours et demi qui place les directeurs en première ligne et vient alourdir encore des emplois du temps déjà largement surchargés.
Dans le même temps, les académies annoncent qu’à la rentrée prochaine, les rares emplois d’aide administrative qui subsistent encore ne connaîtront pas de renouvellement. Ce faisant, elles renvoient vers Pôle emploi des personnels pourtant indispensables au bon fonctionnement des écoles.
Depuis un an, le ministre de l’Education martèle que l’Ecole primaire est une priorité. Mais les discussions qu’il avait lui-même annoncées en octobre sur la direction ne sont toujours pas concrétisées. Ce choix de la priorité au primaire doit mobiliser tous les acteurs et toutes les équipes d’école. Les directeurs ont, dans ce cadre, un rôle majeur à jouer. Pour le SE-Unsa, ils doivent dès lors bénéficier de moyens en temps, en formation et en personnel administratif pour y parvenir. Au-delà, c’est la question même de l’évolution de la structure de l’école primaire qui doit être posée afin de répondre durablement et efficacement à cette problématique récurrente.
Ce sont toutes ces questions que le SE-Unsa portera lors de son alerte sociale. Il attend des réponses concrètes à une situation qui ne peut plus durer.
Paris, le 3 juin 2013
Christian CHEVALIER
Secrétaire Général
Contact presse : Brigitte Biardoux 01 44 39 23 93 brigitte.biardoux@se-unsa.org