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"Il a été fort peu question de biens communs – avec toutefois de bonnes exceptions – dans la campagne présidentielle en cours Il en est en revanche beaucoup question dans la préparation du sommet de Rio, autre grand oublié de cette période.
Ce billet s’inspire beaucoup d’un texte plus long (téléchargeable via un lien fourni à la fin de ce billet) de mon ami Laurent Cordonnier,
économiste lillois avec qui je suis impliqué dans un projet de « transformation écologique et sociale » porté par le Conseil régional du
Nord-Pas-de-Calais. La notion de biens communs y a été fortement mise en avant, mais elle exigeait d’être mieux définie et circonscrite pour devenir « opérationnelle ». D’où ces réflexions, qui intègrent de multiples débats avec des acteurs divers, presque tous non économistes.
Les économistes ont en effet une définition des biens publics, mais ils n’ont pas de conception claire des biens communs, une notion qui gagne en influence dans le monde, notamment du côté des réseaux de la société civile, mais pas uniquement. Il est d’ailleurs sain que les économistes ne contribuent à cette élaboration que pour une part modeste, car elle fait intervenir bien d’autres savoirs, spécialisés ou non, des savoirs à… mettre en commun."