Aider des élèves en difficultés et soutenir l’action des professionnels, analyse du fonctionnement du dispositif "Démission impossible"
Michèle Guigue,
Cette approche, centrée sur « Démission impossible » comme dispositif est articulée à une recherche qui portait sur des itinéraires de jeunes et qui a été soutenu par l’Observatoire nationale de l’enfance en danger (ONED).
Un objectif pas tout à fait banal
Maintenir la scolarisation de jeunes absentéistes lourds ou faire revenir à l’école des jeunes déscolarisés, c’est-à-dire viser la fréquentation scolaire et l’assiduité, plutôt qu’immédiatement la réussite scolaire.
Qui est concerné ?
Une toute petite minorité d’élèves (à partir de 14 ans), quelques uns par établissement.
Des élèves en rupture : exclus après des actes graves (violence, vol, racket…) envers des camarades, parfois, envers des professionnels, il convient alors de trouver une nouvelle affectation ; d’autres déscolarisés et qu’il faut remettre sur le chemin de l’école.
2 – Une stratégie fondée sur quelques principes
qui misent sur la découverte des métiers et des va et vient entre le collège et l’entreprise qui accueille le jeune en stage.
Un lien fondateur a été créé dès l’origine de Démission Impossible en 1992, par un rapprochement de trois institutions :
— l’Inspection d’Académie,
— la Chambre des Métiers
—la Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.
Auxquels se sont ajoutés, rapidement :
– la Protection Judiciaire de la Jeunesse,
– les Maisons Familiales Rurales,
– les services sociaux de la localité ou du département.
Cela manifeste une visée globale, scolaire, sociale et professionnelle, qui déborde les apprentissages (académiques) et qui s’attache à intervenir AVEC l’environnement et SUR l’environnement autant que sur le jeune.
Document(s) associé(s) :
doc/UE_Prisme_juil09_M-_Guigue.doc
