In Le Blog de Bernard DESCLAUX :
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Après avoir fait quelques remarques concernant la justesse de nos procédures d’orientation dans un post précédent, je vais explorer leur efficacité.
L’efficacité qualifie la capacité d’une personne, d’un groupe ou d’un système de parvenir à ses fins, à ses objectifs (ou à ceux qu’on lui a fixés). Donc allons y voir de plus près pour ce qui concerne nos procédures d’orientation.
Nos procédures participent-elles à la défense de l’égalité des chances ?
Faut-il répondre à cette question ? Les résultats du dernier PISA ne vont pas dans ce sens. Quelques citation du dossier de l’IFE PISA : CE QUE L’ON EN SAIT ET CE QUE L’ON EN FAIT relevées aux pages 3 et 4 :
« Le problème de la France n’est pas tant celui de la moyenne globale de son niveau de formation mais le fait que l’essentiel des difficultés se situe en bas de la pyramide scolaire. »
« Les inégalités sociales sont bien plus marquées dans l’hexagone que dans la moyenne des pays développés et une lecture attentive des résultats montre un système éducatif à l’opposé de ce qu’il prétend être : mieux défini par la cooptation sociale et la ségrégation des curricula que par les visées démocratiques du collège « unique » estime Felouzis (2009). »
« La pratique intensive du redoublement est au centre du paradoxe français : si l’on ne retenait que les résultats des élèves « à l’heure » dans le système, la France figurerait facilement dans le peloton de tête des performances mesurées dans PISA… mais si l’on retient les résultats de ses redoublants (assez nombreux), elle affiche des performances comparables à celles des pays les plus pauvres de l’OCDE. (Forestier, 2007) »