« La communauté… c’est l’être-ensemble et non plus l’être-à -côté-de-l’autre » d’un grand nombre d’individus qui, pris dans un unique mouvement vers le même but, fait l’expérience d’une réciprocité, d’un vis-à -vis dynamique, d’un flottement du Je et de l’Autre : la communauté se trouve là où elle a lieu » M. Biber, 1984.
Le changement de statut des établissements secondaires consécutif aux mesures de décentralisation de 1983 et de la loi d’orientation sur l’éducation de 1989 ont prétendu élaborer une « nouvel ordre scolaire » présenté sous le label « communauté éducative ».
Dans cette conception éducative, les parents d’élèves et leurs représentants sont censés prendre davantage de place dans le fonctionnement quotidien des établissements, en particulier dans les processus de prise de décision, P. Masson, 1999. La nécessité de recréer une communauté éducative est justement exprimée par un proverbe africain : « il faut un village pour élever un enfant ».
Le système éducatif, ce n’est pas seulement des élèves, des étudiants et des enseignants au milieu d’un terrain vague : c’est aussi toute une infrastructure qui permet le déroulement de l’acte éducatif. A ce titre, les personnels IATOSS (ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers, sociaux et de santé, comme ceux des bibliothèques) appartiennent à la communauté éducative. On peut y ajouter également les aides éducateurs et les conseillers d’orientation ainsi que les élus (et leurs services) et les DDEN !(*)
Dans la diversité de leurs missions, ces personnels assurent une fonction logistique au bénéfice des élèves, des étudiants et de l’ensemble des personnels.
(*) ajouts rédacteur lettre