PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Les indicateurs de richesse actuellement en usage ( en France, le PIB, produit intérieur brut) relèvent d’une vision purement économique de la société. Ils ne permettent pas d’évaluer les formes de richesse et de bien-être qui ne sont pas directement liés aux flux marchands.1

Du fait de la domination de l’économie sur la société, la croissance est présentée comme une fin en soi. Pourtant le simple bons sens permet de comprendre qu’elle n’est pas synonyme de progrès sociale et de bien être. Nombre de chercheurs, en France et dans d’autres pays du monde, s’efforcent de mettre au point de nouveaux indicateurs de richesse. En France, la commission Stiglitz2 a été chargée d’étudier ces nouveaux indicateurs. Au niveau européen, l’OCDE ainsi sue le Conseil de l’Europe s’en préoccupent également.

L’intérêt de la notion de bien-être est quelle invite à tenir compte de facteurs qualitatifs tels que le climat relationnel dans lequel vivent les citoyens, et non pas seulement de facteurs quantitatifs. Il est évidemment beaucoup plus facile d’évaluer et de gérer ce qui se chiffre que des biens qualitatifs; aussi ces derniers en viennent-ils à être considérés comme moins réels que ce qui compte. Une telle distorsion dans l’appréciation de la réalité produits immanquablement des effets néfastes. Surtout dans les secteurs de la société ou le bien- être dépend le plus de facteurs quantitatifs, comme c’est le cas dans tout ce qui touche à l’éducation

La question du climat qui règne dans les écoles, collèges et lycées est essentielle pour trois raisons.

 

1 Voir Jean Gradrey et Florence Jany-Catrice, Les nouveaux indicateurs de richesse, La Découvertes, 2007.

2 Commission sur la mesure des performances économiques et du progres social dont Joseph E. STIGLITZ est le président

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