in Bref Cereq- Yvette Grelet, ESO, centre associé de Caen Bref , n° 287 , 2011 , 4 p :
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Décrire le parcours, une histoire de convention
"Qualifier un parcours de « normal » ou de « déviant relève de conventions, et d’abord de celles qui fixent les catégories à partir desquelles on décrit les parcours. L’objet « parcours » dépend des critères fixés par l’expert (chercheur, institution, acteur) :
qu’est-ce qui compte pour appréhender, décrire, discriminer les parcours de formation ?
Les panels de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) de l’Éducation nationale (cf. encadré 2) suivent les élèves au long de leur scolarité. Bien que repérant des parcours très balisés par l’institution, ils offrent autant d’images des parcours de jeunes qu’il y a de points de vue pour les décrire. Le parcours des élèves peut par exemple être regardé par le prisme du cheminement dans les filières (générale, technologique ou professionnelle), ou du choix d’une première langue vivante (LV1). On a ainsi deux façons, parmi d’autres, de décrire les parcours : la suite des filières empruntées et celle des LV1 étudiées. On qualifie de « classiques », les chemins linéaires empruntés par les élèves qui restent dans la même filière après leur orientation à l’issue des premières années de collège. De même, un parcours est dit « descendant », ou « ascendant », au regard d’une norme qui classe implicitement la filière générale comme plus désirable et prestigieuse que la voie technologique, elle-même supérieure à la voie professionnelle. 95 % des élèves du panel empruntent des chemins classiques : 45 % se déroulent tout entiers dans la filière générale ; 18 % s’aiguillent vers la voie technologique ; 33 % vers la voie professionnelle, éventuellement après passage par le technologique. Représentant 5 % de l’ensemble, les autres chemins sont plus sinueux, avec des « remontées » vers une filière supérieure, ou des allers-retours entre filières."
qu’est-ce qui compte pour appréhender, décrire, discriminer les parcours de formation ?
Les panels de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) de l’Éducation nationale (cf. encadré 2) suivent les élèves au long de leur scolarité. Bien que repérant des parcours très balisés par l’institution, ils offrent autant d’images des parcours de jeunes qu’il y a de points de vue pour les décrire. Le parcours des élèves peut par exemple être regardé par le prisme du cheminement dans les filières (générale, technologique ou professionnelle), ou du choix d’une première langue vivante (LV1). On a ainsi deux façons, parmi d’autres, de décrire les parcours : la suite des filières empruntées et celle des LV1 étudiées. On qualifie de « classiques », les chemins linéaires empruntés par les élèves qui restent dans la même filière après leur orientation à l’issue des premières années de collège. De même, un parcours est dit « descendant », ou « ascendant », au regard d’une norme qui classe implicitement la filière générale comme plus désirable et prestigieuse que la voie technologique, elle-même supérieure à la voie professionnelle. 95 % des élèves du panel empruntent des chemins classiques : 45 % se déroulent tout entiers dans la filière générale ; 18 % s’aiguillent vers la voie technologique ; 33 % vers la voie professionnelle, éventuellement après passage par le technologique. Représentant 5 % de l’ensemble, les autres chemins sont plus sinueux, avec des « remontées » vers une filière supérieure, ou des allers-retours entre filières."
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