In focus :
Accéder au site source de notre article.
L’étude Pisa de 2009 n’a pas seulement récolté ses données auprès des étudiants et des personnels de direction : une partie des questions s’est en effet adressée aux parents d’élèves, et aux activités qu’ils partageaient avec leurs enfants, à l’école primaire, et à l’âge de 15 ans. Il en ressort que les actions les plus efficaces sur les résultats scolaires sont simples à mettre en oeuvre, elles « prennent peu de temps et ne requièrent aucune connaissance spécialisée ».
L’accompagnement de l’enfant lors de l’apprentissage de la lecture est par exemple un facteur déterminant dans la réussite scolaire. Les jeunes de 15 ans à qui les parents ont lu des livres chaque jour ou chaque semaine pendant leur première année d’école primaire ont des notes sensiblement plus élevées que ceux à qui les parents ont rarement ou jamais fait la lecture. Ils obtiennent en moyenne 25 points de plus au score Pisa, soit l’équivalent de plus d’une demi-année scolaire d’avance sur leurs camarades.
Il est également bénéfique de partager quelques instants chaque jour avec l’enfant pour lui raconter sa journée, ou des histoires. Ces activités simples et peu chronophages ont, selon l’étude, plus d’efficacité sur les résultats scolaires à long terme que de jouer avec son enfant à des jeux éducatifs à base d’alphabet, par exemple.
L’implication des parents reste cruciale jusqu’à l’adolescence. Ainsi, les élèves de 15 ans dont les parents discutent avec eux de questions de société ou de politique toutes les semaines obtiennent en moyenne 28 points de plus au classement Pisa. « Discuter de livres, de films ou d’émissions de télévision », « discuter de ce qui se passe à l’école », « manger les repas en famille » ou simplement « passer du temps à parler avec son enfant » ont également une action bénéfique sur les résultats scolaires.