PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In VousNousIls – le 5 novembre 2013 :

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L’Assemblée a voté mardi une recon­duc­tion d’un an des aides aux com­munes pour la mise en place des nou­veaux rythmes sco­laires, à laquelle s’était enga­gée début octobre le Premier ministre auprès du pré­sident de l’association des maires de France.

"Conformément aux enga­ge­ments du pré­sident de la République et du Premier ministre", un amen­de­ment du gou­ver­ne­ment aux cré­dits bud­gé­taires de l’Enseignement sco­laire pré­voit la recon­duc­tion pour l’année sco­laire 2014–2015 du régime d’aides en vigueur en 2013–2014.

Le ministre de l’Education natio­nale Vincent Peillon a parlé d’un "amen­de­ment bonne nou­velle" avec "104 mil­lions d’euros sup­plé­men­taires au bud­get 2014 au ser­vice des enfants" dans un contexte bud­gé­taire contraint, réaf­fir­mant que la réforme des rythmes sco­laires "ira jusqu’au bout".

A l’attention de l’UMP, il a sou­li­gné que la recon­duc­tion des aides aux com­munes était "la tra­duc­tion d’une concer­ta­tion et d’une demande légi­time émise par Jacques Pélissard, qui a lui-même fait l’annonce au sor­tir de Matignon et s’en est réjoui".

Les dépu­tés de l’UMP ont néan­moins voté contre.

L’UMP Frédéric Reiss a consi­déré que "le ministre, à la veille du congrès des maires et à l’approche d’échéances muni­ci­pales, sou­haite qu’un maxi­mum de gens adhèrent a sa réforme, sauf que les maires et élus locaux ne sont pas dupes" de cette "manoeuvre de la der­nière heure".

Son col­lègue Damien Abad a voulu y voir l’"aveu de l’échec de la réforme: c’est parce que cela ne marche pas que vous êtes obli­gés de faire ce renouvellement".

Pour les com­munes ayant mis en oeuvre la réforme dès la ren­trée 2013, l’aide actuelle sera main­te­nue à la ren­trée pro­chaine. Elles béné­fi­cie­ront de deux années pleines d’aides finan­cières: 100 euros (soit deux fois 50 euros) par élève dans la majo­rité des cas, 180 euros (deux fois 90 euros) par élève pour les com­munes situées en zone urbaine sen­sible ou en zone rurale revitalisée.

"Les bons élèves sont récom­pen­sés", a iro­nisé M. Reiss.

Et toutes les com­munes pour­ront pré­tendre aux aides finan­cières au titre de l’année sco­laire 2014–2015, au lieu des seules com­munes des dépar­te­ments d’outremer ou de villes de zones en dif­fi­culté comme prévu dans le dis­po­si­tif ini­tial d’amorçage.

Les com­munes ayant choisi de mettre en oeuvre la réforme à la ren­trée 2014 per­ce­vront 50 euros par élève dans la majo­rité des cas et 90 euros par élève pour les com­munes éligibles à la majo­ra­tion forfaitaire.

Le gou­ver­ne­ment avait mis en place pour la ren­trée 2013 un fonds de 250 mil­lions d’euros, dont une bonne par­tie ne sera pas uti­lisé puisque seules 4.000 com­munes appliquent la réforme dès cette année.

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